Lors de la Journée de l’Action sur les océans qui a eu lieu le vendredi 11 novembre à Marrakech, Jean-Louis Chaussade, Directeur Général de SUEZ et Jean-Pascal Darriet, Directeur Général de Lydec ont pris part à une conférence sous le thème : « Océans, passer de l’accord à l’action ». Cette conférence a été l’occasion de présenter les réalisations de notre Groupe en matière de protection des océans et de sensibiliser les participants quant à la menace que représente le plastique sur l’écosystème marin.
Jean-Louis Chaussade, a axé son discours sur la pollution marine, plus particulièrement les plastiques, très nocifs, selon lui, pour l’écosystème marin lequel est essentiel au fonctionnement de notre planète. « En 2050, la masse de plastique présente dans l’océan sera égale à celle des poissons si nous ne faisons rien », a déclaré le Directeur Général de SUEZ. Des solutions pour éviter cela existent, notamment au niveau des stations d’épuration. « 80% de la pollution marine provient des terres et nous avons la responsabilité de la stopper grâce notamment aux stations d’épuration», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « le plastique repêché a une réelle valeur économique et environnementale pour les industriels ». Recyclé, il permet, en effet, de réaliser des économies allant jusqu’à « 80% du CO², nécessaire à sa production », a-t-il précisé.
Lors de son intervention, Jean-Pascal Darriet, a souligné : « Nous devons redonner aux océans leur fonction de régulateurs du climat ». Le Directeur Général de Lydec a mis en avant le SAP Est et les 1200 conventions contractualisées avec les entreprises locales pour éliminer progressivement les rejets d’eaux polluées vers l’océan. « Nous tissons un partenariat avec les industriels à travers des conventions qui exigent le suivi de la qualité de l’eau et en amont pour les exigences des rejets des eaux polluées », a-t-il indiqué.
Les questions relatives aux océans et au changement climatique font partie des objectifs Développement durable de l’ONU. Notre Groupe a clairement fait le choix de s’investir durablement dans ce projet d’envergure planétaire afin que les océans continuent à assurer leur rôle de régulateur du climat puisqu’ils absorbent environ 30 % des émissions de CO² liées aux activités humaines.