Depuis 5 ans, le chevauchement entre le mois sacré de Ramadan et la période estivale rendent ces semaines particulièrement consommatrices en eau et en électricité pour nos foyers : veillée tardive et soirées télé, climatisation ou ventilateurs fonctionnant une grande partie de la journée, préparation des repas et vaisselle à répétition… multiplient nos consommations d’eau et d’électricité au quotidien.
Vous trouverez donc sur le blog Lydec&Vous, jusqu’au 30 août, une série d’articles, chiffres clés, quizz qui vous permettront de mieux maîtriser vos consommations ainsi que votre facture et d’agir en tant qu’éco-citoyen.
Car au-delà de l’impact de ces surconsommations sur le budget du ménage, leur impact sur les ressources naturelles du Maroc est plus que jamais une nécessité et les préserver un acte citoyen.
Retour sur quelques faits marquants de la préservation des ressources naturelles au Maroc :
Les ressources naturelles en eau du Maroc se font de plus en plus rares
L’eau dite renouvelable est une ressource limitée. Elle provient majoritairement des cours d’eau (fleuves, rivières, lacs), des nappes phréatiques ou des précipitions. Du fait des pollutions, des changements climatiques et de la surconsommation, cette ressource se fait de plus en plus rare.
Ainsi, la part d’eau disponible pour chaque marocain, qui était de 1 700 m3 d’eau par habitant et par an dans les années 1970, a baissé à 720 m3 aujourd’hui. Les scientifiques prévoient qu’elle ne soit plus que de 500 m3 en 2025.
Le Maroc s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de diminution des consommations d’énergie
En ce qui concerne l’électricité, un Marocain consomme en moyenne 781 KWh par an. Cette consommation augmente de 7,8% annuellement !
Afin de limiter cette augmentation exponentielle, le Maroc a adopté une politique d’efficacité énergétique visant la réduction de la consommation énergétique de 12 % à l’horizon 2020 et 15% d’ici 2030, notamment dans les secteurs clés de développement à savoir le bâtiment, l’industrie et le transport.
Des politiques de lutte mais aussi d’adaptation au changement climatique sont prévues au Maroc
Le Maroc subit de plein fouet le changement climatique de par sa situation dans l’une des régions les plus arides de la planète. Les conséquences sont l’amplification de la fréquence des phénomènes extrêmes (sécheresses et inondations), la dégradation des écosystèmes et la raréfaction des ressources en eau. Dessalement d’eau de mer pour l’alimentation en eau potable et substitution des nappes phréatiques surexploitées par les eaux de surface (rivières, lacs) sont deux mesures qui seront mises en œuvre d’ici 2030 pour s’adapter aux effets du changement climatique.
Bien que le Maroc ait une très faible contribution aux émissions globales de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle de la planète et eu égard au développement socio-économique soutenu du pays, les émissions de GESD nationales ont plus que doublé depuis 1994 pour atteindre 100,5 millions de tonnes équivalents CO2 en 2012. Le secteur de l’énergie est responsable de plus de 50% de ces émissions. C’est pourquoi la Ministre Déléguée à l’environnement, Mme Hakima El Haite, a annoncé en juin 2015 l’engagement du Maroc à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 13% en 2030, avec une possibilité de réduction additionnelle de 19% sous réserve d’un appui financier international, soit une réduction globale de 32% à l’horizon 2030.
Avec des gestes simples, chacun de nous peut contribuer, au quotidien, à la préservation de l’environnement
En adoptant les bons réflexes dans notre quotidien, nous pouvons réduire significativement nos consommations d’eau et d’énergie et réaliser des économies sur notre facture.
Durant les semaines à venir, différents outils vous seront fournis pour vous aider à maîtriser vos consommations sur le blog de Lydec.
Une édition spéciale du Lydec & vous, disponible dans vos agences et auprès de vos encaisseurs, vous présentera également les conseils de la famille Bidaoui dans ce domaine.